La part des terres cultivables non cultivées dans le monde est de 60%.

Stat37

Pour l’étude GAEZ (2009), la superficie des terres aptes à la culture pluviale* quel que soit le mode de gestion, représente 27% des terres émergées, soit 3 573 millions d’ha pour les terres très convenables, convenables et modérément convenables à la culture et 4 152 millions en incluant les terres considérées peu convenables.

 

Près du quart des terres aptes à la culture sont aujourd’hui recouvertes de forêts, qui correspondent à 1/3 des espaces forestiers du monde. Les régions dont plus de 30% des terres cultivables sont recouvertes de forêts sont l’Amérique du Sud, l’Amérique du Nord, l’Afrique centrale et la Russie.

 

Un tiers des terres émergées est recouvert de forêts, alors qu’environ un autre tiers est utilisé pour des usages agricoles ou pastoraux. Les infrastructures urbaines et autres n’occupent qu’un faible pourcentage des terres émergées.

Les estimations des superficies de terres cultivées de SAGE donnent 1 805 millions d’ha en 1992. Les céréales occupent 55% de ces surfaces, les oléagineux 15%, les légumineuses sèches 5%, les racines et tubercules 4%, les cultures sucrières 2% et les autres cultures 19%.

Les estimations de pâturages permanents FAO (UN Food and Agriculture Organisation)et SAGE sont similaires (3% de plus pour la FAO), mais cette proximité des moyennes mondiales cache des estimations divergentes sur les différents continents qui se compensent au niveau global.

 

Selon l’auteur de l’étude : «il apparait que, en dépit des divergences, des incertitudes et des limites des bases de données que nous avons étudiées, les superficies utilisables en culture pluviale et non encore cultivées sont très étendues à l’échelle du monde, de plusieurs grandes régions et de nombreux pays, en particulier en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne. En revanche, cette ressource apparait comme rare, voire épuisée, au Moyen-Orient et en Asie compte tenu des méthodes employées pour juger de l’aptitude des terres à la culture.»

Voir Statoftheday du 28 Avril 2014 (La croissance de l’agriculture chinoise en Afrique).

 

(*) : L’étude GAEZ (IIASA – International Institute for Applied Systems Analysis et FAO) donne des informations sur les potentialités agricoles des terres, sur la base de leur aptitude à la culture de 154 variétés végétales, ainsi que les rendements accessibles selon trois modes de gestion théoriques, «avancé», «amélioré» et «traditionnel» en culture pluviale et irriguée. Cette analyse se base essentiellement sur des critères agronomiques et écologiques. Elle ne prend pas véritablement en compte les paramètres socioéconomiques.

Source : AGTER, Janvier 2013

Lien : http://www.agter.asso.fr/article944_fr.html