63% des français sont plus favorables à une baisse des impôts qu’à une amélioration des prestations fournies par les services publics (31%).

Stat31

On observe une poussée des préoccupations concernant l’éducation (+5 points en un an) et la fiscalité (+6 points). L’image de l’action de l’état c’est nettement dégradée cette année (-13 points sur la fiscalité et -16 points sur l’éducation).
L’emploi reste la plus grande priorité (11 points devant l’éducation), toutefois en diminution cette année (-3 points).

La mauvaise opinion des français à l’égard des services publics est d’abord fondée sur les informations relayées par les médias classiques (journaux, tv, radios), à 29%, ensuite par les expériences de l’entourage, à 26%, puis par les conversations avec d’autres personnes, 16% et enfin par les articles sur internet et les réseaux sociaux, 7%.

Source : BVA, “Le Baromètre des services publics”, Janvier 2014

Lien vers le rapport complet et les données : http://www.bva.fr/data/sondage/sondage_fiche/1430/fichier_barometre_bva_institut_paul_delouvrier_sur_les_francais_et_les_services_publicsfecc9.pdf

81% des assujettis à l’ISF ont donné à plus d’une fondation ou d’un organisme caritatif au cours de l’année 2013, don qui s’élève en moyenne à 2,156 euros.

Stat26

Pour 63% des personnes interrogées, verser des dons renforce leur sentiment de citoyenneté.

36% des donateurs déduisent leurs dons de leur ISF quand 88% d’entre eux les déduisent de… leur Impôt sur le Revenu.

 

Rappel

Selon les chiffres de la DGFIP, en 2012, un peu plus de 290 000 ménages sont assujettis à l’ISF pour un montant moyen de 17 386 €. Depuis 2007 et la loi TEPA, on peut déduire de son ISF jusqu’à 75% des dons effectués à certains organismes ou fondations reconnues d’utilité publique, dans la limite de 50 000 euros. Néanmoins, moins d’un tiers des personnes concernées utilisent ce dispositif.

Source : Ipsos, Avril 2014
Lien : http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2014-04-28-isf-imposes-sont-ils-genereux

Consommation d’énergie et réchauffement global: baisse de 7 % des émissions de GES sur la période 1990-2010.

En France en 2010, le pouvoir de réchauffement global lié aux émissions nationales est dû à 73,4% au CO2, 11,9% au CH4, 11,3% à l’oxyde nitreux et 3% pour d’autres gaz.

Les évolutions récentes sont liées à

+ une diminution de la combustion de charbon et des rejets d’oxyde nitreux.

– une augmentation de la combustion du gaz naturel (résidentiel) et du transport routier(1).

– une augmentation des rejets de gaz utilisés en réfrigération et climatisation(2).

stat otd 6.0 28032014 001

La France est le 4e émetteur de CO2 en Europe avec 12.6 T CO2 / an / hab.

Les facteurs qui limitent la diminution des émissions :

1: Le secteur des transports est responsable d’un tiers des émissions nationales de CO2, dont plus de la moitié est imputable aux voitures. C’est le secteur dont l’impact climatique s’aggrave le plus en termes d’émissions carbone.

2: En dix ans, sur la période 1995-2005, le taux de climatisation a progressé de 7 points, passant  de 15,6 à 22,6%. 80,4 millions de mètres carrés de surfaces supplémentaires ont été climatisées.

 

Source : INSEE, EUROSTAT

20%, c’est la proportion de femmes députés à l’échelle mondiale (Versus 15% en 2003)

C’est au Rwanda que l’on trouve le plus de femmes occupant des sièges au parlement national. C’est le seul pays dont le parlement est majoritairement constitué de femmes (64%). Viennent ensuite l’Andorre, Cuba et la Suède, très proche de la répartition 50/50. Mais c’est en Suède (44 %) que l’on trouve la plus importante proportion de femmes siégeant dans un parlement national sans recourir à une politique de quotas.

Source : Union interparlementaire (UIP), La Banque Mondiale, Mars 2014

Femmes parlements

 

Augmentation des inégalités de durées de scolarité. Les 10 % d’élèves sortis le plus tôt du système scolaire l’ont quitté à 17 ans, contre 26 ans pour les 10 % sortis le plus tard.

« article repris du site de l’Observatoire des inégalités »

Depuis le milieu des années 1990, les inégalités de durée de scolarité augmentent.

Sur les niveaux de diplômes :

13 % de la population dispose d’un diplôme d’études supérieures à bac+2 et 26 % détient au mieux le certificat d’études primaires. On est loin de la vision d’une société où le diplôme serait la norme.

Le niveau réel de diplôme des Français est au moins aussi éloigné des discours les plus courus que le niveau de richesse. Qui sait qu’en France seuls 13 % de la population disposent d’un diplôme supérieur à bac+ 2 et que 26 % ont, au plus, le certificat d’études primaires ? On confond souvent le niveau scolaire des jeunes générations qui sortent du système éducatif et celui de l’ensemble des générations. Certes, entre 25 et 49 ans près d’une personne sur cinq a un diplôme supérieur à bac+ 2. Mais les générations les plus âgées ont étudié à un moment où le système éducatif était beaucoup moins développé : 56 % des plus de 65 ans n’ont aucun titre scolaire.

Source : Observatoire des inégalités, Février 2014

Lien : http://www.inegalites.fr/spip.php?article34&id_groupe=10&id_mot=179&id_rubrique=6

Diplome selon age

La part modale des déplacements domicile-travail à vélo pour 2014 est estimée à 2,4% en France

En supposant qu’une incitation soit mise en place, le scénario bas pose le principe de 25% d’augmentation soit une part modale passant de 2,4 à 3%.

Le scénario haut est plus ambitieux et suppose une augmentation de 100%, c’est-à-dire un doublement de la part modale pour atteindre 4,8% soit 800 millions de kilomètres et 572 000 nouveaux « navetteurs ».

“La pratique régulière du vélo permet de réduire le risque de mortalité de 28% face à une augmentation du risque de décéder pour les cyclistes en raison de l’exposition à la pollution de 0,4%”

Source: Velib, Mairie de Paris, le 5 Février 2014

Lien: http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Avantages_sanitaires_du_velo_version_assemblee_du_17_decembre.pdf

La consommation d’énergie en baisse de 8% entre 2006 et 2012 dans l’UE28

La production intérieure d’énergie primaire a été de 794 millions de tep dans l’UE28 en 2012. La part la plus importante provenait de l’énergie nucléaire (29%), suivie des énergies renouvelables (22%), des combustibles solides (21%), du gaz (17%) et du pétrole brut (10%).

La consommation intérieure brute d’énergie a reculé dans 24 états membres entre 2006 et 2012

Les cinq principaux consommateurs d’énergie en 2012 dans l’UE28 étaient l’Allemagne (319 millions de tep, -9,2% par rapport à 2006), la France (258 millions de tep, -5,3%), le Royaume-Uni (202 millions de tep, -12,2%), l’Italie (163 millions de tep, -12,0%) et l’Espagne (127 millions de tep, -11,9%). Ensemble, ces cinq états membres ont représenté 64% de la consommation totale d’énergie de l’UE28 en 2012 et 77% de la baisse constatée, en termes absolus, entre 2006 et 2012.

Source: Eurostat; le 17 Février 2014

Publication:

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/eurostat/home/

Services numériques

La quasi-totalité des Français (90%) considère que le développement des services numériques et des nouvelles technologies contribue à leur simplifier la vie au quotidien, dont près d’un tiers (31%) “beaucoup”.

–  LES PRINCIPAUX AVANTAGES PERÇUS : LE GAIN DE TEMPS (58%) ET D’ARGENT (51%)

Démarches administratives, énergie, transports, environnement, éducation, les français attendent beaucoup du développement des services numériques.

lien vers l’étude :

http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2013-11-14-ville-numerique-francais-entre-meconnaissance-et-attentes-fortes

source: Ipsos, Nov.2013

 

Protection sociale européenne

L’Europe à 28 a dépensé 29.1% de son PIB total en protection sociale en 2011. C’est légèrement moins qu’en 2010 (29.4%) et 2009 (29.7%).

Toutefois ces dépenses présentent une forte disparité si l’on se place à l’échelle des pays :

The EU28 average continued to mask major disparities between Member States. Social protection expenditure as a percentage of GDP was 30% or more in 2011 in Denmark (34.3%), France (33.6%), the Netherlands (32.3%), Belgium (30.4%), Greece (30.2%) and Finland (30.0%), and below 20% in Latvia (15.1%), Estonia (16.1%), Romania (16.3%), Lithuania (17.0%), Bulgaria (17.7%), Slovakia (18.2%), Malta (18.9%) and Poland (19.2%). These disparities reflect differences in living standards, but are also indicative of the diversity of national social protection systems and of the demographic, economic, social and institutional structures specific to each Member State.

Source : Eurostat, Novembre 2013

Lien :

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-21112013-AP/EN/3-21112013-AP-EN.PDF

Pays en développement : les français veulent toujours aider.

Une majorité de Français (68%) privilégie le maintien au même niveau (52%) ou une hausse (16%) de la part du budget de l’Etat consacré à l’aide publique au développement.

L’aide publique au développement n’est cependant pas épargnée par les effets de la crise : un tiers des Français réclame une réduction de cette part (32%), résultat en forte progression depuis 2012 (+ 14 pts).

Source : Ipsos Public Affairs, 19 nov.2013