20%, c’est la proportion de femmes députés à l’échelle mondiale (Versus 15% en 2003)

C’est au Rwanda que l’on trouve le plus de femmes occupant des sièges au parlement national. C’est le seul pays dont le parlement est majoritairement constitué de femmes (64%). Viennent ensuite l’Andorre, Cuba et la Suède, très proche de la répartition 50/50. Mais c’est en Suède (44 %) que l’on trouve la plus importante proportion de femmes siégeant dans un parlement national sans recourir à une politique de quotas.

Source : Union interparlementaire (UIP), La Banque Mondiale, Mars 2014

Femmes parlements

 

CAC40, Résultats 2013 : les bénéfices nets en baisse de 8% mais les dividendes versés en hausse de 5.5%

Les résultats 2013 des entreprises du CAC40 : les bénéfices nets réalisés sont globalement en baisse de 8% (et chutent donc à 48 milliards d’euros). GDF-Suez impacte fortement ces résultats, accusant  à lui seul une perte de 9 milliards.

Les dividendes qui seront versés sur les résultats 2013 à l’ensemble des actionnaires des entreprises qui composent l’indice augmentent de 5.5%. Ces dividendes augmentent dans l’ensemble de ces entreprises, y compris GDF-Suez. En 2013, les dividendes devraient représenter 81 % des bénéfices, ce qui correpond à un record du coût du capital.

Cout capital CAC40

Source : Banque de France, Les économistes attérés, Mars 2014

Lien : http://www.regards.fr/web/cout-du-capital-2013-un-grand-cru,7549

 

 

 

La part des exportations françaises dans la zone euro est passée de 17.5% à 12.7% en 15 ans (Exportations en biens et services – en volume)

Autre témoin de la baisse de compétitivité française au sein de l’union : les exportations de marchandises françaises qui représentaient 58% des exportations allemandes en 1998, représentent moins de 40% à fin 2013. Elles ont également chuté face à celles des autres pays de la zone euro (hors Allemagne), passant de 24% à 18%. Ceci étant en partie le reflet d’un accroissement des exportations des autres pays de l’union.

Export

Source : Eurostat, Mars 2014

 

Augmentation des inégalités de durées de scolarité. Les 10 % d’élèves sortis le plus tôt du système scolaire l’ont quitté à 17 ans, contre 26 ans pour les 10 % sortis le plus tard.

« article repris du site de l’Observatoire des inégalités »

Depuis le milieu des années 1990, les inégalités de durée de scolarité augmentent.

Sur les niveaux de diplômes :

13 % de la population dispose d’un diplôme d’études supérieures à bac+2 et 26 % détient au mieux le certificat d’études primaires. On est loin de la vision d’une société où le diplôme serait la norme.

Le niveau réel de diplôme des Français est au moins aussi éloigné des discours les plus courus que le niveau de richesse. Qui sait qu’en France seuls 13 % de la population disposent d’un diplôme supérieur à bac+ 2 et que 26 % ont, au plus, le certificat d’études primaires ? On confond souvent le niveau scolaire des jeunes générations qui sortent du système éducatif et celui de l’ensemble des générations. Certes, entre 25 et 49 ans près d’une personne sur cinq a un diplôme supérieur à bac+ 2. Mais les générations les plus âgées ont étudié à un moment où le système éducatif était beaucoup moins développé : 56 % des plus de 65 ans n’ont aucun titre scolaire.

Source : Observatoire des inégalités, Février 2014

Lien : http://www.inegalites.fr/spip.php?article34&id_groupe=10&id_mot=179&id_rubrique=6

Diplome selon age

Internet et séduction : 35% des femmes de 18 à 34 ans ont déjà rencontré physiquement des individus qu’elles ne connaissaient que par les réseaux sociaux

Les 18-24 ans sont plus pragmatiques que leurs ainées. 74% vont aller chercher le plus d’information sur leur cible potentielle via les réseaux sociaux. 43% n’hésiteraient pas à changer leur profil sur ces mêmes réseaux pour qu’il soit plus attractif. 40% commenceront le rapprochement avec ses amis sur Internet. Et 50% chercheront la déstabilisation en soufflant le chaud et le froid.

Mais beaucoup usent de stratégie et de dissimulation en s’autorisant à devenir l’amie de leur cible pour mieux s’en rapprocher (59%), en apprenant le plus de choses possibles sur lui sur les réseaux sociaux (37%), en soufflant le chaud et le froid pour le déstabiliser (34%), voire à coucher le premier soir (25%).

Auprès des femmes de moins de 25 ans, Internet est sur le point de devenir l’un de leur « lieu » préféré pour séduire, devant la boîte de nuit.

Dans leur ensemble, les femmes préfèrent toujours séduire dans les fêtes et les repas entre amis (75%), loin devant le travail (49%), les discothèques (34%) ou les mariages (25%).

En matière de séduction, tout se joue dans les premiers instants. La plupart des femmes évaluent le potentiel de séduction d’un homme en 5 minutes ou moins (43%) et la grande majorité d’entre elles estiment même qu’en moins de 10 minutes, les choses sont décidées (58%).

Source : Ipsos, Février 2014

Lien : http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2014-02-05-seduction-chez-femmes-tout-se-joue-en-5-minutes

P1060254

En Egypte, l’excision concerne encore 91% des femmes.

Malgré la signature des accords de la CEDAW (Committee on the Elimination of Discrimination against Women) dès le début des années 1980’, l’Egypte reste un des pays les plus marqués par l’excision, juste derrière la Somalie et Djibouti. Au Mali, cela concerne encore 89% des femmes.

Les interventions sont le plus souvent pratiquées par des circonciseurs traditionnels, qui jouent souvent un rôle central dans les communautés, notamment en tant qu’accoucheurs. Toutefois, plus de 18% des mutilations sexuelles féminines sont pratiquées par des soignants, et cette tendance à la médicalisation augmente.

Les mutilations sexuelles féminines sont internationalement considérées comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes. Ce sont plus de 125 millions de jeunes filles et de femmes sont victimes de mutilations sexuelles pratiquées dans 29 pays africains et du Moyen Orient où ces pratiques sont concentrées.

« Les mutilations sexuelles féminines sont souvent motivées par des croyances relatives à ce qui est considéré comme un comportement sexuel approprié, c’est-à-dire que ces pratiques ont à voir avec la virginité prénuptiale et la fidélité conjugale. Selon les croyances de nombreuses communautés, les mutilations sexuelles réduiraient la libido féminine, ce qui aiderait les femmes à résister aux actes sexuels «illicites». Lorsqu’une ouverture vaginale est obstruée ou rétrécie (type 3 ci-dessus), la crainte de douleurs en cas de réouverture, et la peur que cette réouverture soit découverte, sont censées décourager les femmes d’avoir des relations sexuelles «illicites». »

Une lecture en lien : « Allah n’est pas obligé », Ahmadou Kourouma, Le Seuil

Source : Unicef, 2013

Etude complète : http://www.unicef.org/media/files/FGCM_Lo_res.pdf

Excision Africa